mardi 4 février 2014

Réussir la réforme des rythmes scolaires


Rythme – Robert et Sonia Delaunay.
Centre Pompidou
Rythmes scolaires
 
Depuis la mise en place en 2008 de la semaine de 4 jours, nos élèves n’ont plus que 144 jours de classe par an tandis que la moyenne des pays de l’OCDE est de 187 jours.
La réforme des rythmes scolaires entend rétablir la semaine de 4 jours et demi, qui était la règle auparavant, pour permettre de mieux répartir les heures de classe sur la semaine, d’alléger la journée de classe de 45 minutes en moyenne et d’enseigner les savoirs fondamentaux aux heures où les élèves sont le plus concentrés et réceptifs.
De ce fait, nos enfants auront 36 matinées d'école de plus garantissant des moments plus bénéfiques aux apprentissages.

Rythmes de l'enfant
L’évolution des modes de vie et de travail, qui accroît la demande d’accueil périscolaire, pose à l’ensemble des acteurs, de l’école, de la ville et de la société civile un véritable défi : réussir la réforme des rythmes de l’enfant, en s’en saisissant tous ensemble.
L’ambition du projet, respectueux des besoins des enfants, est de demander aux municipalités et à l'école de coopérer pour se partager la journée, et bâtir une offre éducative cohérente et de qualité, accessible à tous.

Ce que nous souhaitons pour Bougival

  • Mettre à profit le temps de la prise de décision pour associer tous les acteurs à la mise en place de la réforme dans la perspective de la construction du projet éducatif territorial
  • Assurer la continuité, la complémentarité et la cohérence des différents temps éducatifs
  • Offrir à tous les enfants des activités péri-éducatives de qualité permettant leur développement et leur épanouissement, en s’appuyant notamment sur le tissu associatif local, prêt à contribuer activement
  • Participer à la lutte contre l’échec scolaire en favorisant l’accès à la culture et aux loisirs pour tous.
Une priorité affirmée
Ces objectifs ambitieux ne pourront se mettre en place qu’en instaurant un dialogue social de proximité et de qualité.
Il y faut une volonté que ne manifestent que mollement les responsables politiques locaux, plus soucieux de soulever des obstacles que de saisir les opportunités de la réforme et bien décidés à se cacher derrière les coûts de mise en œuvre (partiellement compensés par l'Etat)
Dans ce dossier, une seule boussole doit nous guider : l’intérêt de l’enfant et nous devrons le promouvoir au moment des arbitrages budgétaires.

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