samedi 15 mars 2014

Notre projet

Une nouvelle ambition pour Bougival

Faire de notre ville un endroit durablement agréable à vivre implique une vision à long terme afin de trouver le juste équilibre entre préservation d'un cadre naturel exceptionnel et ouverture aux autres, au service du vivre ensemble. Cela suppose également l’aide au commerce et aux acteurs économiques afin de favoriser l'emploi et le dynamisme.

Bougival, ville de seulement 2,76 km2 à une quinzaine de kilomètres de Paris ne peut pas être considérée comme un territoire isolé. Elle est bel et bien ancrée dans son environnement, offre aujourd'hui une « porte d'entrée » à la communauté d'agglomérations de Versailles Grand Parc et sera demain à la lisière de la métropole du Grand  Paris (1er janvier 2016).

La proximité de Paris est une opportunité, puisqu'elle permet aux Bougivalais de profiter de l'attractivité économique et culturelle de la capitale, mais elle impose également des contraintes, du fait des pressions qu'elle exerce sur notre territoire : 
  • embouteillages récurrents dans le centre-ville (avec leur lot de bruit et de pollution),
  • manque d’espace de vie et de places de stationnement au centre-ville,
  • tendance à la disparition du commerce local au profit de pôles régionaux,
  • pression de l'urbanisation sur les espaces verts et protégés,
  • prix du foncier et de l'immobilier qui ne permettent plus aux jeunes de s'installer.
Ces problématiques non résolues depuis des décennies ont fait de Bougival une 'belle endormie'. L’ambition du projet défendu par Bougival Ensemble 2014 est de la réveiller.


Les points clés :


En finir avec la paralysie du centre-ville

Bien malgré elle, Bougival est assez 'incontournable'. Notre commune est en effet à la croisée d'axes de circulation importants : 
  • nord-sud (RD321) : Croissy sur Seine - La Celle-St Cloud - Versailles (RD321),
  • est-ouest (RD113) le long de la Seine : Paris - St Germain en Laye.
La question du transit massif en centre-ville entre ces deux axes ne peut plus être escamotée.
Nous inviterons le Conseil général à  rapidement étudier la réalisation d’une bretelle située en regard de l'actuelle. Elle permettrait, depuis le pont de Bougival, de rejoindre la RD 113 vers l'ouest et grâce à un rond-point de rejoindre Rueil ou Paris, vers l’est. Elle serait accessible depuis le pont dans les deux sens : une voie du pont vers Croissy serait dédiée aux véhicules désirant tourner à gauche pour l'emprunter.

L’étude et le financement des travaux relèvent du Conseil général des Yvelines puisqu'il s'agit d'une voirie départementale.


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Diversifier et renforcer l'offre de transports en commun pour fluidifier la circulation

Nos propositions sont les suivantes (voir notre article détaillé) :
  • améliorer la qualité et la régularité de la  ligne SNCF (L), avec les autres communes desservies
  • développer l'offre de bus, en :
    • créant une ligne Nord-Sud, reliant RER A (Croissy-Chatou) et RER C et grande ligne SNCF (Versailles Chantiers),
    • réservant, à terme, une voie de la RD113 aux bus (à haut niveau de service), covoiturage, véhicules électriques et taxis ;
  • faciliter l'utilisation des circulations douces (pourquoi s'en priver?)
  • (à plus long terme) : accueillir le tramway en provenancede la Défense, en travaillant avec la région Ile de France, ainsi qu'avec les villes de Nanterre et Rueil-Malmaison ;
  • faire entendre notre voix pour que soit créée une gare sur le trajet du Grand Paris Express entre Rueil et Versailles Chantiers, plus grand tronçon (11 km) prévu sans gare, par manque de volonté de nos élus).
  • Certes, l'horizon 2030 est encore lointain, mais il y a urgence si l'on veut infléchir les décisions.
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Résoudre (enfin) le problème du stationnement en centre-ville

Les spécialistes estiment que près de 20% des véhicules qui circulent en centre-ville sont déjà arrivés à destination mais que leurs conducteurs cherchent une place pour se garer.

Résoudre le problème du stationnement en centre-ville contribue donc à fluidifier la circulation... et favorise le commerce de proximité.

Profitons du dévers (de 2 à 3 mètres) entre la RD 321 et Bouzemont pour créer un parking sur deux niveaux  avec un double accès par la Drionne (RD 321) et la rue du Gal Leclerc. Ce parc de stationnement, qui doublera la capacité d’accueil actuelle, sera parfaitement intégré avec la conservation des arbres présents sur la place (certains le traversant) et aura un toit végétalisé.
 
Le financement de cet ouvrage d'art se fera pour l'essentiel (ou pour partie) par une délégation de service public, l'exploitation du parking étant alors concédée à un exploitant privé.

La possibilité d'un stationnement dans les carrières le long de l'avenue de la Drionne sera également étudiée, l'espace ne manquant pas dans les anciennes crayères.

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Urbanisme : développer une zone d'activité près du centre-ville, ainsi qu'une zone de logements et une crèche

Une vision claire de l'affectation des différents secteurs de la commune à telle ou telle activité est indispensable à son développement harmonieux dans un esprit d'organisation de l'espace. Il est contre-productif de classer des zones sur mesure pour un usage particulier, comme cela avait été fait en 2012 lors de la révision du PLU pour Mercedes.

La friche de 8 200 m2 du 24 quai Ivan Tourgueniev serait, pour sa part, dédiée partiellement à l'activité artisanale.




Cette zone a pour atout d’être accessible de Paris, notamment par l'A86, pour certaines activités, et peut mêler artisans et... artistes.

Le reste de cet espace sera dédié au logement et à la construction d'une nouvelle crèche, qui manque si cruellement dans notre ville (voir l'article Offrir un accueil de qualité aux tout-petits), notamment sur le secteur Est, qui a vu sa population s'accroître ces dernières années. Nous serons également attentifs au projet du centre de musique du 19ème siècle dont le cœur est la villa Viardot.

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Commerce : arrêter un périmètre de sauvegarde et renouer le contact avec les commerçants

Quand les difficultés relatives à la circulation et au stationnement auront été résolues, les initiatives privées seront enfin libérées et l'activité économique pourra se développer à nouveau, permettant  de rompre enfin le cercle vicieux des commerces qui ferment les uns après les autres, et de réamorcer le cercle vertueux. Voir notre article Redynamiser Bougival.

L'hypothèse de fermer la partie centrale de la rue du Général Leclerc à la circulation deux matinées par semaine sera étudiée avec les riverains, de manière à accueillir un nouveau marché, en pleine rue.

Un périmètre de sauvegarde sera instauré entre le rond-point Charles de Gaulle et le parvis de l'église. Ainsi, le centre-ville sera dédié au commerce de proximité et au logement, au travers d'une 'servitude d'alignement commercial' dans le centre-ville. Cette disposition du Code de l'urbanisme permet de sauvegarder ou pérenniser la vocation des rez-de-chaussée à abriter des commerces, essentiels à l'animation du centre-ville.

Une association des commerçants sera recréée ; la commune participera financièrement à ses animations et un élu compétent et disponible sera désigné comme son interlocuteur permanent.

Si la fluidité des déplacements et le redémarrage de l'activité économique sont essentiels au bon fonctionnement d'une commune, le 'vivre ensemble' constitue en premier lieu le moteur d’une société solidaire et nous souhaitons le développer en augmentant l’offre de logement et de services à la personne.

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Logement : saisir toutes les opportunités de développer le logement, y compris social

Pour les années qui viennent nous acceptons de voir croître raisonnablement la population bougivalaise et nous souhaitons faire en sorte que toutes les catégories sociales vivent ensemble dans un environnement préservé. Nous prônons donc une densification douce. Ce faisant, nous n’oublions pas que nous vivons en intercommunalité (à Versailles Grand Parc ou, qui sait, dans la Métropole du Grand Paris?) et que la question des équipements et de l‘aménagement du territoire ne peut plus se régler à la seule échelle de Bougival.

Dans l’immédiat, nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour nous rapprocher des objectifs du Programme Local de l‘Habitat Intercommunal (PLHI) entre 2011 et 2016 dont celui de construire 334 logements neufs (soit 56 par an) dont 149 logements locatifs sociaux. 
Cet objectif est loin d’être atteint.

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur s’appuie sur un PADD (projet d’aménagement et de développement durable) auquel nous souscrivons dans l’ensemble. Nous n’ignorons rien des contraintes paysagères, environnementales et patrimoniales qui limitent la constructibilité et, partant, le développement de l’habitat.

Nous savons que le potentiel foncier repose essentiellement sur la mobilisation et la réhabilitation du tissu urbain existant.

Dans ce cadre contraint, il nous paraît néanmoins possible d’accroître l’offre de logement et de se rapprocher des 25% de logements locatifs sociaux imposés par la loi SRU révisée.
Pour y parvenir, nous engagerons une procédure de révision du PLU permettant une densification douce.
Il s’agira d’assouplir et de modifier certaines dispositions : 
  • revoir les prescriptions de hauteur là où ce sera possible.
  • supprimer les dispositions restrictives concernant les divisions de terrains.
  • ramener à 800 m² la servitude de mixité sociale (surface de plancher minimum obligeant à construire un certain pourcentage de logements locatifs sociaux dans les programmes neufs), contre 2 500 m2 aujourd'hui et 30% au lieu de 25%.
  • utiliser les possibilités données par le code de l‘urbanisme pour majorer dans certains cas précis la constructibilité.
  • réexaminer les potentialités foncières identifiées par le diagnostic du PLHi telles que le terrain situé  à l'intersection de la rue Jacques Kellner et de la rue de la Croix au vent (qui pourrait accueillir une maison de retraite), instaurer de nouveaux emplacements réservés.
  • modifier le zonage de l’ancien terrain MAI-Renault pour permettre la création d‘une petite zone artisanale et instaurer une réserve en vue de la construction d’un programme mixte de logements dont 50% de logements sociaux.

Tout ceci se fera dans le respect des espaces verts et protégés, si chers aux Bougivalais et nécessaires en tant que poumon de la région.
Nous réhabiliterons le centre ancien :
  • en activant la lutte contre l'habitat dégradé ou indigne (encore au stade des études en dépit des promesses)  dans le périmètre déjà défini
  • en étendant le périmètre de réhabilitation  afin de développer  l'offre de logements locatifs en centre-ville  en  recourant, si nécessaire, au droit de préemption urbain.

Ces opérations permettront également d’embellir les façades et de mettre en valeur leur cachet ancien, contribuant ainsi à l’attractivité et à la revitalisation du centre-ville.

Inscrire notre commune dans cette perspective aidera nos jeunes à s'installer sur notre commune et permettra de réduire les pénalités dues par les communes en déficit de logements sociaux.

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Vivre ensemble : créer une Maison des associations et développer les services à la personne dans l'objectif de mêler les générations

Nous créerons une Maison des associations, en centre-ville, à la place de l'actuel cabinet médical, dans la maison de Berthe Morisot, demeure historique acquise récemment par la ville sans projet précis.  Elle accueillera également l'office de tourisme.

D'autres services seront développés, tels que :


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Profiter des opportunités offertes par l'intercommunalité

Bougival a rejoint la communauté d'agglomérations de Versailles Grand Parc (VGP), 248 000 habitants, le 1er janvier 2014. Contrairement à ce qui avait été le cas depuis fin 2005 au sein de la Communauté de communes des Coteaux de Seine, ce rattachement, subi par la municipalité, ne doit pas être considéré comme une menace sur nos prérogatives, mais comme une opportunité d'accéder à de meilleurs services, et surtout, de mutualiser équipements et programmations, par exemple dans les domaines culturel et sportif.

Les représentants que nous enverrons siéger dans l'instance exécutive de 'VGP' seront  porteurs d'une dynamique de mutualisation et de vrais transferts de compétences. Ils n'agiront pas en 'souverainistes' conservateurs. Cette communauté d'agglomérations, pourtant créée en 2002, est dotée de compétences nombreuses sur le papier (aménagement du territoire, déplacements, développement économique, habitat, politique de la ville, équipements culturels et sportifs, environnement)  mais bien décevantes dans la réalité... Nos représentants y défendront des positions fondées sur la recherche de réelles synergies, notamment dans des domaines où les achats et la sous-traitance sont importants, bien sûr la gestion des déchets et de l'eau, mais  également l'assainissement, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

Dans le domaine des transports, VGP nous semble être l'entité adéquate pour organiser des transports en bus à l'échelle de la communauté d'agglomération, en attendant le métro Grand Paris Express (voir notre programme sur les transports)

Dans le domaine de l'habitat, nous veillerons à ce que le plan, local de l'habitat (PLH), élaboré dans le cadre de l'ancienne communauté de communes soit bien transféré et appliqué au sein de VGP, et que les efforts en matière de logement social soient bien équilibrés sur son territoire.

En matière économique il nous semble indispensable que les projets soient rééquilibrés vers le nord (la Seine), au lieu de se concentrer sur le sud (Satory), comme cela semble être le cas aujourd'hui.

Notons aussi que la loi du 27 janvier 2014 instaure la collectivité du Grand Paris, qui dès 2016, réunira Paris et toutes les communes de la petite couronne. Le texte offre aux communes en lisière de la métropole la possibilité de la rejoindre. Nous étudierons donc rapidement avec les Bougivalais cette opportunité, en alternative à Versailles Grand Parc.

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Faire du site web de la mairie un outil de référence pour les Bougivalais

La ville n'utilise pas le web à la hauteur de ses possibilités. Dans la perspective de proposer des services très pratiques aux Bougivalais, nous mettrons progressivement en place :
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Environnement : parc de la Jonchère, circulations douces, efficacité énergétique et taxe incitative

  • La protection de l'environnement et la transition énergétique sont le fil conducteur de notre programme, mais nous souhaitons également mettre en valeur le parc de la Jonchère, en améliorant signalétique et accès. Des aménagements sont possibles tels qu’une aire de jeux pour enfants et un parcours sportif et botanique.
  • Les circulations douces seront développées : la zone cyclable dessinée le long de l'actuelle maison médicale, très dangereuse, sera repensée et prolongée pour assurer la traversée du pont en toute sécurité.
  • Par ailleurs, les différents bâtiments publics feront l'objet d'un diagnostic approfondi de performance énergétique, de manière à échelonner en concertation avec les usagers des programmes de rénovation. Leur rénovation, chiffres à l'appui, sera relatée sur le site de la ville, de manière à susciter l'intérêt de la population.
  • Nous proposerons à VGP d'entrer vraiment dans l'économie circulaire en changeant de dimension en matière de recyclage. L'idée est d'inciter au recyclage en mettant en place, un nouveau système de facturation du service (la 'taxe incitative'), fondé non plus sur les bases de la taxe foncière, mais sur le volume ou le poids des déchets non recyclés. Ce système a déjà fait la preuve de sa grande efficacité sur de nombreux territoires en France et à l'étranger.
  • La réalisation d'un Agenda 21, outil de développement durable pour les collectivités et les territoires, sera également portée par les élus de Bougival au niveau de la communauté d'agglomérations de Versailles Grand Parc, territoire pertinent pour sa mise en œuvre.
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Faire vivre la démocratie locale

Cette référence n’est pas un « petit plus » mais une inspiration, une façon d'agir, une référence constante à des valeurs, une façon de réguler la vie locale et de mettre la politique de la ville au service des Bougivalais.

Pour être efficace, la concertation doit répondre à un certain nombre de principes :

  • être engagée en amont du projet et accompagner ses différentes phases,
  • associer le plus grand nombre possible d’acteurs concernés,
  • permettre d’échanger des arguments dans la transparence et le partage de l’information,
  • avoir pour but de rapprocher les points de vue et favoriser ainsi la cohésion sociale,
  • faire l’objet de bilans.

Composée de militants associatifs, syndicaux et politiques, notre équipe est rompue à cette culture de l’information, de la concertation et de la négociation.

Attachés à la transparence et afin d’améliorer les projets, les élus de Bougival Ensemble 2014 s’engagent à :

  • améliorer le fonctionnement du conseil municipal, actuellement transformé en chambre d’enregistrement ;
  • promouvoir la participation des associations et des Bougivalais aux prises de décisions publiques ;
  • étendre les échanges en commissions municipales aux associations compétentes dans leur domaine, chaque fois que possible. Par ailleurs, ces commissions feront l'objet de comptes rendus communiqués aux participants et aux élus ;
  • donner aux associations des outils de fonctionnement, notamment en créant une Maison des associations et en rendant à la journée des associations son rôle de vitrine et de forum de toutes les associations représentées dans la ville ;
  • assurer la transparence de la vie publique et des procédures. L’attribution des logements sociaux ou des places en crèche par exemple, doivent être inattaquables ;
  • faire des Bougivalais des citoyens actifs afin de restaurer la confiance, indispensable au 'vivre ensemble'.

 Le renouvellement des conseils municipaux qui aura lieu les 23 et 30 mars prochain, est un temps fort de la démocratie de proximité, car c’est en effet au niveau local, que la gestion des affaires publiques peut s’exercer le plus directement.
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