Pauline Viardot |
Le
rayonnement d’une ville ne dépend pas seulement de sa superficie géographique
et du nombre de ses habitants. La notoriété de Bougival, ville moyenne logée
sur un petit territoire, illustre ce constat. Mais nous ne devons pas nous contenter
de nos prestigieux acquis : valoriser les actions qui, d’une manière ou
d’une autre, relèvent de la culture, est une nécessité politique pour une
ville.
Notre ville
est belle, riche d’un patrimoine historique, naturel, urbain et architectural.
Son charme fait la fierté des Bougivalais et inspire une triple mission :
préserver, mettre en valeur et rendre vivant.
Les
inégalités culturelles contribuant à toutes les autres, la politique de la
culture d’une commune ne peut se concevoir qu’en référence à un objectif de
démocratisation.
Favoriser l’accès de tous à la culture
- Saisir l’opportunité de la réforme des rythmes de l’enfant et de la mise en place d’activités péri-éducatives pour favoriser l’accès à la culture du plus grand nombre, dès le plus jeune âge
- Potentialiser les ressources culturelles au niveau de la communauté d’agglomération, notamment en harmonisant les tarifs des conservatoires et écoles de musique plus abordables dans les autres communes
- Mettre en réseau avec les villes voisines les ressources culturelles, notamment la bibliothèque.
- Le Théâtre du Grenier est un outil précieux qui a su se constituer une identité, en particulier autour de la promotion des jeunes talents, la danse et l’humour. Nous proposons de nous rapprocher de salles proches aux programmations complémentaires, dotées d’une plus grande jauge, pour créer des abonnements communs et élargir encore le public.
Tisser du lien entre les habitants en soutenant les associations
- Ouvrir largement la journée des associations pour rendre compte de la diversité de l’offre culturelle ;
- Soutenir les associations qui favorisent l’intégration des handicapés par la pratique artistique ;
- Accompagner les associations et la fondation qui se consacrent à la sauvegarde de l’ensemble constitué par la Villa Viardot et la datcha Tourgueniev. Ces lieux de mémoire seront des lieux de vie ;
- Mettre en valeur le Parc de la Jonchère, manifestement sous utilisé. Des aménagements ludiques et de repos, des traversées piétonnières et de circulations douces sont à prévoir, tandis que les accès devront être rendus plus visibles. Un parcours botanique et la restauration du temple néo-classique sont envisagés ;
- Encourager la culture scientifique et technique.
La culture au service de l’égalité entre les femmes et les hommes
Les rues de
Bougival sont très masculines.
Nous nous
proposons de les féminiser : une 'avenue Pauline Viardot' s’impose,
inaugurée à l’occasion de la fête de la musique… En lieu et place de la jolie
« avenue de la gare ».
Une place
Carmen est à localiser, pour rendre hommage à cette femme libre dont le mythe
renaît à Bougival au temps où s’affirme la République.
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